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Feux de forêts, quelles conséquences pour l’investissement forestier ?

Pour connaître le fonctionnement de l’investissement en Forêts, retrouvez notre article en cliquant sur le lien.

Personne n’aura pu passer à côté : l’été 2022 a été marqué par des feux de forêts historiques partout en France. Des images fortes et des conséquences dramatiques.

Dérisoire face aux conséquences subies par les écosystèmes et populations victimes des incendies, notre profession nous conduit à nous interroger sur les conséquences et répercutions économiques de ces évènements pour les propriétaires et exploitants de forêts.

Prise de contact avec notre partenaire France Valley

Prise de contact avec notre partenaire France Valley – plus grand investisseur privé avec plus de 22.000 hectares de forêts détenus – pour connaître les effets et la gestion d’une telle crise. 

Avant tout, nous souhaitions connaître la superficie de leurs actifs impactée par les incendies qui ont fait rage cet été. Prenons pour exemple leur plus important fonds forestier, le groupement foncier d’investissement (GFI) France Valley Patrimoine : moins de 0,5 % de la surface a été touchée par les feux, à date. Plus précisément, les arbres concernés sont majoritairement de jeunes plantations et étaient assurés pour une valeur approximative de 3.000 € par hectare. Un montant qui permettra d’assurer de nouvelles plantations et leur entretien durant plusieurs années.

Ainsi, l’impact sur les forêts détenues par France Valley est marginal et n’aura pas de conséquence significative sur l’investissement de nos clients.

 

Comment peut-on expliquer un chiffre aussi bas quand nous avons l’impression que tout est ravagé par les flammes (plus de 60.000 hectares de végétation partis en fumée depuis le début de l’année en France) ?

Première force de notre partenaire, la diversification.

Le GFI France Valley Patrimoine compte près de 60 forêts réparties aux quatre coins de la France sur plus de 9.000 hectares. D’autres solutions vont encore plus loin, comme le dernier fonds proposé par France Valley qui détient des forêts à travers l’Europe : Roumanie, Allemagne, Hongrie, Suède, Estonie,… .

On ne met pas tous ses œufs dans le même panier et vous l’aurez compris, les forêts ne font pas exception. Un feu qui touche les Landes n’aura pas d’impact sur une forêt dans le Jura, et encore moins au delà de nos frontières. C’est bien ce qui permet d’assurer la pérennité du patrimoine dans sa globalité.

Deuxième force, l’entretien des forêts.

Les forêts détenues par France Valley font l’objet d’un entretien rigoureux, étudié notamment par des ingénieurs forestiers. Grâce aux actions menées, les forêts sont plus facilement accessibles par les pompiers. Aussi, les sols ne sont pas, ou très peu, recouverts de garrigues, de fougères et autres feuillages, qui accélèrent malheureusement la propagation des feux. Enfin, les arbres les plus anciens ont des branches hautes, avec un tronc bien moins sensible aux flammes que ne peuvent être les feuillages.

Et concernant les autres risques qui peuvent frapper les forêts ?

Si nous avons évoqué le sujet des assurances contre les feux de forêts, la plupart d’entre elles sont également assurées contre les grandes tempêtes.

Toutefois, le risque qui ne peut pas être couvert quant à lui est celui phytosanitaire (ie. lié aux maladies des arbres). Pour y faire face, les mêmes arguments que ceux cités plus haut font encore leurs preuves : structuration et diversification géographiques des forêts ainsi que leur entretien et leur suivi. Concernant la diversification, une seconde d’un autre ordre, permet de protéger les forêts des risques de maladies : l’acquisition de forêts composées de plusieurs essences. En effet, si une forêt mono-essence pourrait se voir décimée par une même maladie, toutes les essences ne réagissent pas de la même façon et il est ainsi plus rare de voir un impact global sur des arbres d’essences différentes.

À ne pas négliger un des autres avantages des forêts détenant plusieurs essences : elles rafraichissent bien plus l’air, avec une différence de 1 à 2 degrés par rapport à une forêt mono-essence.

Décorrélé des marchés financiers, l’investissement en forêts est sensible à ses propres risques. Ainsi, le prix des parts et le montant des revenus distribués ne sont pas garantis.

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