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Investir en forêts grâce aux groupements fonciers

Nous avons fait le choix de nous engager en tant que société à mission, pour promouvoir une finance responsable et vertueuse, à impact positif pour les générations présentes et futures.

Un de nos maîtres mots ? La pédagogie, pour vous apporter les informations vous permettant de vous faire votre propre avis sur les thématiques d’investissement qui ont du sens à nos yeux. 

Et quel sujet mieux placé que le bois pour parler éthique et investissement utile ?

Comment investir dans la forêt ?

Pour des raisons économiques, écologiques et de diversification, l’investissement forestier prend une place de choix dans nos conseils, quand les objectifs et le profil de nos clients correspondent.

Ce placement se matérialise par l’acquisition de parts de groupements fonciers ou de parts dans une société anonyme (SA), pour le montant souhaité, selon vos disponibilités et objectifs.

La société assure l’acquisition et la gestion – via un gérant – des parcelles forestières. En acquérant des parts, l’investisseur devient associé et peut ainsi prendre part aux décisions de la structure, en votant aux assemblées générales selon les modalités définies dans les statuts.

La société perçoit l’essentiel de ses revenus de l’exploitation des forêts : découpe du bois, loyers pour la chasse… Pour le bon fonctionnement et la gestion de la structure, le gérant est rémunéré et s’acquitte des différentes charges (entretien, nouvelles plantations, assurance, taxes foncières…).

Pourquoi investir dans la forêt ?

Tout d’abord, l’investissement forestier permet de diversifier son patrimoine au travers d’une classe d’actifs réelle dont les fluctuations sont décorrélées des marchés financiers.

Ensuite, il s’agit d’un placement à impact positif, la forêt étant une source naturelle de dépollution de l’air.

Réouvrons nos manuels de Sciences et Vie de la Terre pour nous rappeler du mécanisme de la photosynthèse, qui permet aux arbres d’absorber le gaz carbonique et de réémettre de l’oxygène. A l’échelle française, c’est 15% de nos émissions brutes de gaz à effet de serre qui sont absorbées chaque année par nos forêts et 1.3 milliards de tonnes de carbone stockés en forêt (source : CI-TEPA). A ce titre, la filière bois fait partie intégrante de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), pour répondre à l’objectif d’une économie décarbonée à horizon 2050.

Le bois remplace de plus en plus d’autres matériaux et énergies non renouvelables, les politiques nationales envisagent en ce sens une augmentation de la récolte du bois en 2030, pour faire face aux différents enjeux écologiques (et cela tout en respectant une gestion durable des forêts).

Informations qui étonnent toujours : en 100 ans, la superficie de la forêt métropolitaine a augmenté de plus de 70% et le stock de bois de plus de 50% en moins de 40 ans !

Enfin, les utilités du bois sont nombreuses et responsables. Ce matériau est utilisé de trois façons principales :

  • Le bois d’œuvre sert notamment à la construction ;
  • Le bois d’industrie pour les usines de papier et l’ameublement ;
  • le bois d’énergie pour chauffer les habitations et générer de l’énergie pour l’industrie.

 

Comme nous le voyons ici, sur le schéma de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (AEME), le bois connaît un cycle d’usage long. Pour reprendre leurs termes, “avec le bois, rien ne se perd, tout se transforme.”

Notre partenaire privilégié, France Valley

Nous avons fait le choix de travailler avec le plus grand propriétaire privé de forêts : France Valley, qui représente, à date, 22.000 hectares de surface forestière sous gestion, 16 hectares de parcelles viticoles et plus 15.000 investisseurs. Les forêts sous gestion sont certifiées PEFC (Program of the Endorsement of Forest Certification) ou FSC (Forest Stewardship Council), gage de rigueur et sérieux. France Valley agit également sous le respect d’une charte interne contraignante, visant à la protection de la biodiversité. 

Focus sur les critères de sélection des forêts par France Valley :

  • Essences : Favoriser les essences ayant un débouché (merrains, parquets, ameublement, constructions, bois énergie,…).
  • Sols : Richesse minérale, acidité, rétention ou filtration des eaux, profondeur des sols superficiels, etc.
  • Maturité : Les forêts de différentes maturités n’ont pas le même usage.
  • Volume : Permet de connaître la valeur du stock de bois sur pied grâce à un inventaire à vue, par statistique mais aussi avec un inventaire pied à pied (pour les arbres de plus de 30 cm de diamètre).
  • Climats : Historique de pluviométrie, des températures, impact local du réchauffement climatique et exposition de la forêts.
  • Qualité : La qualité d’un arbre se mesure par la hauteur du tronc, l’absence de défaut dans le bois (gourmands borgne), la finesse du grain et son état sanitaire.
  • Accès : Facilité d’accès pour les gestionnaires et les exploitants, présence des sites de transformation et places de dépôts et de retournements des troncs coupés.
  • Foncier : Proximité de grandes agglomérations, traversée par des chemins communaux, routes départementales, chemins de randonnée, etc.

Quel rendement peut-on espérer ?

En France, le prix de l’hectare forestier a évolué d’environ 3% par an sur les vingt dernières années (source Safer). Le prix de la part est étroitement lié à l’évolution du prix de l’hectare mais aussi à celle du stock de bois dans la forêt.

Par ailleurs, France Valley a décidé de réaliser des investissements à l’étranger, notamment en Europe de l’Est. Concernant ces territoires, les évolutions du prix de l’hectare, pour certains, dépassent les 7,5% par an. C’est le cas notamment de l’Estonie, la Lettonie ou encore la Roumanie (sources locales, données avril 2021).

D’autre part, il convient aussi de prendre en compte le rendement issu de l’exploitation de la forêt (découpe du bois et licence pour la chasse notamment). Ce rendement dépendra lui du programme d’exploitation et du cours des bois. Il est donc très fluctuant. Historiquement, il se situe autour de 1 à 3% bruts par an, sur une durée moyenne de 10 ans.

Au-delà de ces chiffres globaux, en fonction des essences, les rendements d’exploitation peuvent être très disparates. Il est donc assez difficile de donner un objectif de performance, tellement les éléments sont variables. France Valley communique sur un objectif de 2.5% par an d’évolution du prix de la part et 1% de distribution net par an – tout en rappelant que les performances passées ne présagent pas des performances futures et que le prix des parts ainsi que le rendement ne sont pas garantis.

Enfin, l’investissement en forêts est soumis à des risques, tels que les feux, les tempêtes ou encore les évènements phytosanitaires, tous susceptibles d’impacter les performances développées plus haut. Vous pouvez retrouver un de nos articles à ce sujet, en cliquant ici.

La fiscalité, un complément de performance

L’investissement en forêts, en fonction du fonds investi, permet d’accéder à différents dispositifs fiscaux :

  • Exonération à 100% de l’impôt sur la fortune immobilière sans limite de montant ou de durée, sous condition de détenir moins de 10% des parts et des droits de vote du Groupement Forestier – cette exonération vaut pour toutes les solutions ;
  • 25% de réduction d’impôt sur le revenu, en contrepartie d’un blocage minimal des parts allant de 5 ans à 7 ans et demi, dans la limite d’une souscription de 50.000€ pour les contribuables célibataires, veufs ou divorcés et de 100.000€ pour les contribuables mariés ou pacsés soumis à imposition commune.
  • Abattement de 75% des droits de transmission à titre gratuit lors de donation ou de succession, sans limite de montant. Attention, pour le calcul de l’abattement, n’est pris en compte que le montant investi en forêts française, les forêts étrangères ainsi que la trésorerie ne profitent pas de cet avantage.

Suivant cette logique, France Valley compartimente son offre en deux grandes catégories : les produits basés sur l’acquisition de forêts en France et offrant l’abattement de 75% sur les droits de transmission à titre gratuit (accessible à partir de 30.000€) et les solutions acquérant également des forêts à l’étranger, réservées quant à elle, à la réduction d’impôt sur le revenu (dès 1.000€).

Décorrélé des marchés financiers, l’investissement en forêts est sensible à ses propres risques. Ainsi, le prix des parts et le montant des revenus distribués ne sont pas garantis.

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