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Les produits structurés :
le sur-mesure

Derrière ce nom un peu barbare, les produits structurés cachent en vérité une infinité de possibilités et la promesse de créer un produit sur-mesure, qui épouse vos besoins et vos attentes. 

Mieux encore, dans le contexte actuel des marchés, les produits structurés permettent notamment de se prémunir de la volatilité et de bénéficier d’un rendement potentiel avec un risque contenu.

Solution alternative efficace aux fonds en euros qui délivrent des revenus très faibles – bien que peu risqués – ou aux actions performantes à risque, les produits structurés s’adaptent à toutes les configurations de marché en proposant des montages définis et en offrant une diversification du patrimoine.

FONCTIONNEMENT

Principe

Reposant sur une formule un peu complexe, il existe autant de produits structurés que d’idées. Pour autant, de nombreux supports se ressemblent et forment les produits structurés traditionnels dirons-nous.
Ils possèdent les mêmes caractéristiques, les mêmes modalités, qui sont connues à l’avance et paramétrables selon votre convenance :

  • l’émetteur du produit : la structure qui crée, gère et garantit le support. 
  • le rendement : il est exprimé en pourcentage du capital investi et correspond à des gains versés périodiquement ou à terme.
  • la maturité : la durée de vie maximale du produit.
  • le sous-jacent, souvent appelé l’indice : une action ou un indice de référence composé d’un portefeuille d’actions…
  • la barrière de protection et/ou de versement des coupons : exprimées en pourcentage, ces barrières permettent de constater un niveau de baisse de l’indice de référence.
  • la périodicité des dates d’observation du sous-jacent : trimestrielle, semestrielle ou annuelle. 

Dans le cadre de cet investissement, les gains, appelés coupons, sont souvent conditionnés à l’évolution d’un sous-jacent constatée à des dates d’observation périodiques.

A chaque date d’observation, l’investisseur a la possibilité de récupérer le capital investi au départ si le niveau de l’indice de référence est stable ou en hausse par rapport à son niveau initial. Le niveau initial, le strike, est constaté à la date de lancement du produit.

A la date d’échéance du placement, si l’investisseur n’a pas récupéré son capital investi à l’une des dates d’observation, il conviendra de constater une dernière fois le niveau du sous-jacent. L’investisseur se verra alors recevoir un capital dont le montant dépendra de deux éléments : l’évolution de l’indice et le niveau de la barrière de protection. En général, trois scénarios sont possibles :

  • si l’indice est stable ou en hausse : l’investisseur récupère son capital initial majoré des gains indiqués lors de la souscription.
  • si l’indice n’enregistre pas une baisse supérieure à la barrière de protection : l’investisseur récupère uniquement son capital initial.
  • si l’indice enregistre une baisse supérieure à la barrière de protection : l’investisseur récupère son capital diminué de la performance finale de l’indice.

Un investisseur a versé 1 000 € sur un produit structuré dont la barrière de protection est de – 40 % et la maturité 10 ans. A la date de lancement du produit, le niveau de l’indice était de 100.

Une barrière de protection à – 40 % correspond dans ce cas à une valeur de l’indice à 60.

Pendant la vie du produit, l’indice n’est jamais passé au-delà de 100 à une des dates de constatation. Au bout de 10 ans, à la dernière date de constatation, nous comparons donc une dernière fois le niveau de l’indice à son niveau initial :

  • hypothèse 1 : l’indice est à 101 (stable ou en hausse)

L’épargnant récupère l’intégralité de la somme qu’il a versée au départ (1 000 €) + les gains prévus lors de la souscription.

  • hypothèse 2 : l’indice est à 77 (baisse, mais pas plus de – 40 %)

L’épargnant récupère l’intégralité de la somme qu’il a versée au départ (1 000 €).

  • hypothèse 3 : l’indice est à 55 (baisse supérieure à – 40 %)

L’épargnant récupère la somme qu’il a versée au départ, diminuée de la performance finale de l’indice (1 000 € – 45 % = 550 €).

Diversification

Les produits structurés sont des investissements nécessaires dans la construction d’un portefeuille financier. Ils permettent d’optimiser une allocation d’actifs à court, moyen ou long terme en diversifiant les actifs pour diluer les risques éventuels et tenter d’augmenter les performances potentielles. A noter que les produits structurés sont logeables au sein de nombreux contrats : assurance-vie, compte-titre, PEA… 

D’autre part, cet investissement peut offrir différents types de protection du capital, afin de correspondre aux investisseurs ayant des profils de risque prudents ou équilibrés, souhaitant également bénéficier d’un rendement potentiel. Le couple rendement-risque est optimisé, grâce à :

  • une garantie en capital, qui permet de récupérer l’intégralité du capital initial à l’échéance. 
  • une protection du capital, qui permet de couvrir l’investisseur, à l’échéance, contre une baisse du sous-jacent pouvant aller de -20 % à 100 %.

Enfin, les produits structurés sont créés dans un cadre précis. Investir sur un produit structuré, c’est donc choisir une structure, un mécanisme et des caractéristiques en fonction de la performance potentielle d’un indice, que ce soit en période stable, haussière ou volatile. La durée de vie du produit, les garanties et l’objectif de gain potentiel sont clairement identifiés, et ce, selon différents scénarios d’évolution du sous-jacent et dans toutes les configurations de marché.

L’investisseur peut ainsi sélectionner le produit adapté en fonction de son profil de risque, de sa situation personnelle et de ses objectifs de placement. Un profil de risque prudent peut se tourner vers un produit à capital garanti ou protégé, pour bénéficier d’un revenu potentiel attractif tout en prenant un risque mesuré. Un profil de risque dynamique peut choisir un produit à rendement élevé tout au long de la vie du produit, avec un capital protégé très faiblement à l’échéance.

En revanche, comme tout investissement, le produit présente certains risques

  • perte en capital à l’échéance et défaut de paiement de l’émetteur notamment, 
  • des frais en cas de rachat avant l’échéance peuvent être appliqués, 
  • le rendement est ferme et plafonné, ce qui signifie que l’investisseur ne profite pas réellement de la performance finale du sous-jacent, 
  • l’investisseur connaît la durée maximale du produit mais ne sait pas réellement combien de temps va être investie son épargne avec la possibilité de remboursement anticipé.

Article en lien avec cette publication : Nos recommandations d’investissement pour 2023 

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