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ACTIONS, DOUCEMENT ET SUR DES THÉMATIQUES DE CONVICTION
L’année 2022 aura été bien mouvementée du côté des marchés et les actions sont loin d’avoir été épargnées. La Bourse – tous indices confondus – a été chahutée alors en 2023, on peut légitimement se demander : les actions, on y va ou on n’y va pas ?
Pour nous, c’est un grand oui. Les actions ne sont pas écartées de nos allocations mais, depuis quelques mois, nous avons pris certaines précautions sur ce marché et celles-ci perdureront cette année – en tout cas, les premiers mois pour sûr.
Revenons d’abord aux fondamentaux, une action représente une part du capital d’une entreprise. En achetant des actions, vous investissez dans une société et vous percevez des dividendes si celle-ci réalise des bénéfices.
Le prix de l’action est destiné à fluctuer tous les jours sous la pression des forces du marché, c’est-à-dire en fonction de l’offre et de la demande. Si un plus grand nombre de personnes désirent acheter un titre (la demande) que le vendre (l’offre), le cours augmente.
Ceci étant dit, accordons quelques instants au contexte d’investissement actuel.
Au début de l’année 2022, la Bourse était à son plus haut historique. C’était sans compter sur une guerre, un retour violent de l’inflation, une hausse inédite des taux… et nous voilà en décembre 2022, avec des indices dans le négatif à l’heure du bilan annuel.
Pour autant, les indices restent valorisés à des niveaux très hauts. Par exemple, le CAC 40 clôture à 7.037 points (lundi 23 Janvier). C’est-à-dire à un niveau supérieur à celui de la Bulle Internet en 2000 (6.813,66 points) et non si éloigné de son record historique (7.219 points en Janvier 2022).
A l’heure où la volatilité est de mise, marquée par des variations importantes des prix ou une baisse généralisée des cours, et même si certains fonds ont suffisamment chuté pour imaginer un point d’entrée intéressant, chez AD MAIORA, nous pensons qu’un potentiel de baisse est encore bien présent.
C’est pourquoi, nous martelons 2 maîtres mots pour l’investissement en actions : progressivité et identification.
PROGRESSIVITÉ, oui car
Car d’abord, l’horizon d’investissement pour les actions est d’au moins 5 ans selon les recommandations de l’AMF (Autorité des marchés financiers).
L’investissement en actions est donc un placement à penser sur le long terme. Il est vrai qu’à moyen ou court terme, la probabilité d’essuyer une perte est importante. En revanche, sur le long terme, les placements en actions sur les principaux marchés boursiers s’avèrent généralement le placement le plus rentable. Nous ne pouvons donc pas les bannir de nos allocations sous prétexte que la volatilité des marchés est trop importante. D’autant plus lorsque votre horizon d’investissement est important et que notre conseil s’inscrit dans la durée.
Ainsi, même si à date nous avons peu de visibilité sur les marchés actions et qu’il est impossible – ou du moins très difficile – de prédire la valeur de telle société dans 1 mois, 3, 6 ou 12, et bien que les performances passées ne préjugent pas des performances futures, nous pouvons légitimement nous projeter sur une performance positive sur un horizon long terme.
Et car surtout, sans contredire le paragraphe précédent, nous pouvons nous prémunir des fortes variations des marchés en optant pour l’investissement progressif.
Autrement dit, en plaçant une petite somme de manière régulière, sur quelques mois voire un an, l’épargnant peut ainsi éviter de subir les baisses de plein fouet.
Car on ne peut jamais savoir avec précision quand les marchés sont au plus bas, et à quel moment ils sont au plus haut. En vérité, même les éminents économistes sont bien en peine lorsqu’il s’agit de déterminer le timing idéal pour investir ou pour vendre.
L’investissement progressif permet alors de lisser le prix d’achat sur le marché, de façon assez simple : chaque mois, l’investisseur achète les mêmes actions. Comme les prix des actifs fluctuent sans cesse, le prix d’achat de ces actifs n’est jamais le même.
Exemple
L’’épargnant souhaite placer 12.000 € sur un fonds. Plutôt que d’investir la totalité de la somme en une seule fois, il prévoit un investissement progressif sur 6 mois.
- En Janvier, il investit donc 2.000 € en acquérant les actions à 50 € l’unité.
- En février, il investit 2.000 € en acquérant les actions à 55 € l’unité.
- En Mars, il investit 2.000 € en acquérant les actions à 45 € l’unité.
- En Avril, il investit 2.000 € en acquérant les actions à 60 € l’unité.
- En Mai, il investit 2.000 € en acquérant les actions à 40 € l’unité.
- En Juin, il investit 2.000 € en acquérant les actions à 50 € l’unité.
Au global, en six mois, l’investisseur a acquis les actions au prix moyen de 50 euros par action.
Grâce à l’investissement progressif, le prix d’achat est lissé dans la durée. Certes, les actions ne sont pas achetées au prix le plus bas, mais l’épargnant s’est protégé d’un investissement au plus haut.
Car, enfin, si le cours du marché ne fait qu’augmenter, l’investisseur sera bien sûr perdant puisqu’il ne fera qu’acheter à un prix toujours plus élevé. Et plus cher que s’il avait investi toute sa mise en une fois. Dans ce cas, une gestion active permet de rééquilibrer rapidement les choses en stoppant l’investissement progressif pour investir immédiatement le solde.
IDENTIFICATION, oui car
Car toujours dans un monde de volatilité élevée, l’avantage va aux supports identifiés, ciblés. Par exemple, si un fonds dédié aux énergies propres se déprécie ou au contraire performe, nous aurons bien plus de facilité à identifier les raisons du mouvement et à réagir en conséquence. Bien plus que pour un fonds composé d’un peu de tout, un peu de rien, pour lequel il est peu aisé d’anticiper les réactions. En choisissant des fonds thématiques, on replace de la certitude dans un monde d’incertitude.
Car il n’y a rien de pire en tant que conseillers en investissements financiers que de ne pas pouvoir répondre aux questions de nos clients. Avec des thématiques identifiées et identifiables, on se prémunit au moins de cette frustration.
Et rappelons-le : nos intérêts sont alignés. Comme vous mais surtout pour vous, on s’évertue à trouver les pépites, éviter les chats noirs, pour vous offrir et gérer un investissement sain et serein.
Car aussi, pour l’investissement de long terme et de longue haleine que représentent les actions, il faut se projeter, il faut imaginer les perspectives des années à venir. L’idée est de détecter, cibler et investir les secteurs d’avenir. Nous abandonnons les raisonnements court-termistes pour tenir compte avant tout des grandes tendances qui s’imposent à nous, qu’on le veuille ou non.
En écho à nos convictions, nous misons sur les thématiques qui se mettent au profit d’une nouvelle économie, plus vertueuse et durable.
Les défis du Développement Durable sont les grands enjeux de notre siècle, vous le savez déjà. A notre échelle, nous pouvons tous agir, à différents niveaux et différentes intensités.
Du côté de votre portefeuille, nous pouvons vous accompagner à prendre part à ces grands défis en soutenant une économie positive, responsable et respectueuse. C’est le pouvoir de votre portefeuille, de diriger votre épargne pour financer une économie utile et responsable. Ça deviendra le portefeuille du pouvoir.
Pour découvrir nos opportunités d’investissement en la matière, retrouvez notre article : Nos recommandations d’investissement pour 2023
Les actions présentent un risque de perte en capital, les performances passées ne présagent pas des performances futures. Seuls les fonds en euros offrent la garantie en capital.
Ceci n’est ni une incitation ni un conseil en investissement personnalisé. Avant tout investissement, il conviendra de s’assurer que votre situation, votre profil de risque, vos objectifs, votre horizon de placement et vos préférences de durabilité sont en adéquation avec le produit.
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